Blonde, protagoniste d’une précédente nouvelle (Nec plus ultra ↩, recueil publié chez dasein) ainsi que de Bimboplastie, nous revient ici dans toute sa majesté.
«Elles sont certainement trop belles, un peu trop givrantes, elles ne manipulent que des mèches laqueuses, des robes imprimées de motifs inclassables, et c’est dans leurs coiffures qu’on peut démêler l’écheveau des comètes, revivre les truquages de vieux films épouvantables, le parfum des plus beaux ratages. Elles glissent tout en surface, se laissent caresser en vitesse ou crever les yeux, généralement c’est pour rire, dans presque toutes les positions. La publicité mensongère ne mentionne qu’un état d’esprit, mais peut-être est-ce sans importance. L’une d’elles s’appelle Silk, une autre se nomme Cosmas, la troisième est Blonde (…)
– C’est parfait. On ne va quand même pas courber l’échine… alors que l’espérance de vie stagne, l’espérance de mort s’allonge…»
P. Weidmann.
Deux articles à lire à propos de ce livre et de l’exposition concomitante au CAN sont à télécharger avec l’extrait ci-contre à droite:
Marchandises, les images brisées d’un fétichisme, in Le Temps, 12 octobre 2010.
Un monde presque parfait, in Gauche Hebdo, 21 octobre 2010.
INFORMATIONS Langue: Français 136 p. Format: 125 x 190 mm 500 ex. Couverture aluminium (héliophore) et intérieur numérique noir sur papier ivoire Publié avec le concours du Fmac (Genève)