Article sur La maison oubliée de Dominique Robin
«En un incessant aller-retour entre le réel et l’imaginé, entre une réalité et sa saisie plastique textes et images entrent en interaction pour décomposer puis recomposer la relation au monde. L’espace mental et l’espace réel se superposent en un milieu interlope. La maison devient le «lieu de l’être» au sens où Bachelard l’entend. Il ne s’agit pas de l’abri fait de murs mais du corps même de l’artiste. D’où son besoin de rendre cette demeure la plus « vraie » et consistante possible. Se retrouve là une forme d’«ars memorias» remis à la mode par autre artiste (Mariette) qui a construit une construction réelle avec la Recherche du temps perdu de Proust. Dans un espace mental qu’on nommera maison s’inscrit dans chaque pièce comme dans chaque page de livre (et de son installation) de Robin des mots qui se font lieux.»